Vos droits
Vos droits
Un accès aux soins pour tous
L'Hôpital Privé des Côtes d'Armor, établissement mutualiste, assure l’ensemble des soins chirurgicaux et d’oncologie pour tous les patients, sans distinction et quel que soit le niveau de couverture sociale et de revenus.
Rubriques
Votre dossier médical est conservé 20 ans à compter de la date de votre dernier séjour ou de votre dernière consultation externe. Vous pouvez demander l’accès à votre dossier médical sur demande écrite, formulée auprès de la direction par lettre recommandée avec accusé de réception. Il peut vous être communiqué soit directement, soit par l’intermédiaire du médecin de votre choix. L’équipe médicale peut, sur rendez-vous, vous aider dans la compréhension des éléments de votre dossier. N’hésitez pas à en faire la demande.
Les informations ainsi sollicitées ne peuvent être mises à votre disposition avant un délai minimum de 48 heures après votre demande. Si toutefois les informations datent de plus de 5 ans, ce délai est porté à 2 mois. La consultation des documents sur place est gratuite. En cas d’envoi, le patient doit supporter les frais de reproduction et d’expédition des documents.
Toute personne a le droit d'être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu'ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles en cas de refus. Cette information doit être délivrée au cours d'un entretien individuel. En sens inverse, la volonté d'une personne d'être tenue dans l'ignorance d'un diagnostic ou d'un pronostic doit être respectée.
Vous pouvez demander au service des admissions que votre présence au sein de notre établissement ne soit pas divulguée. Les appels téléphoniques et les visites seront alors filtrés.
Tout en réaffirmant le droit au respect de la vie privée du patient et au secret des informations le concernant, la loi de modernisation de notre système de santé, votée en 2016, entend favoriser l’échange et le partage d’informations entre professionnels qui participent à la prise en charge du patient.
Le dossier médical partagé (DMP), instrument de la coordination des soins, peut être créé gratuitement pour tous les bénéficiaires de l’Assurance Maladie, avec le consentement express de la personne.
Il contiendra les comptes rendus de consultation, d’hospitalisation, radiologiques et biologiques, et les prescriptions.
L’Hôpital Privé des Côtes d’Armor, membre du groupe mutualiste Hospi Grand Ouest, s’engage à collecter et utiliser vos données dans le respect de la règlementation applicable relative à la protection des données personnelles, notamment du Règlement européen relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel (RGPD), et à en assurer la sécurité et la confidentialité.
La présente charte vise à vous informer des raisons pour lesquelles nous sommes amenés à traiter vos données personnelles, de la manière dont nous le faisons et de vos droits en la matière. La Charte couvre les traitements que nous réalisons dans le cadre de votre prise en charge.
Accéder à la charte : cliquez ici
Passeport ambulatoire en pédiatrie
La chirurgie ambulatoire est une hospitalisation de quelques heures. L'enfant est accueilli dans une unité dédiée et spécifique à cette prise en charge réservée à certains actes. Il pourra rentrer chez lui au bout de quelques heures accompagné de ses parents.
Organisation de la prise en charge : Le séjour en ambulatoire est proposé par le chirurgien ou le spécialiste au moment de la consultation et validé lors de la visite avec le médecin anesthésiste.
En voiture au bloc opératoire
Pour apaiser l’inquiétude des jeunes patients avant leur intervention chirurgicale et les aider à dédramatiser ce moment délicat, l’Hôpital Privé a souhaité se doter de mini véhicule pour enfant. Les enfants pourront ainsi se rendre au bloc opératoire dans l’une des trois mini-voitures électriques mises à leur disposition.
L’objectif ?
Divertir les enfants pour leur faire transitoirement oublier qu’ils sont dans un hôpital et ainsi de limiter, voire éviter, de leur administrer des médicaments contre l’anxiété. Cette démarche rend le patient acteur de sa prise en charge en valorisant son autonomie et ces petites voitures contribuent à la « démystification » du bloc opératoire. Grâce à ces voitures, les enfants seront moins tendus et les parents aussi. Une ambiance qui sera beaucoup plus sereine dans les couloirs pour le bien-être des plus jeunes.
Comment cela s’organise t’il ?
Accompagné d’un brancardier, qui peut prendre le contrôle du véhicule si nécessaire, les enfants peuvent ainsi participer activement à leur prise en charge tout en étant rassurés et conjuguer le soin et le jeu dans un même temps. Des protocoles de prise en charge et d’hygiène ont été spécialement créés pour concilier ce moment ludique et les exigences de sécurité, de qualité et d’asepsie d’un bloc opératoire.
La générosité au cœur du dispositif
Cette expérience n’aurait pu voir le jour sans l’aide de l’association du club de golf de la crinière et du Lions Club qui nous ont gracieusement donné le matériel nécessaire à l’équipement de notre service ambulatoire.
Charte européenne de l'enfant hospitalisé
L'Hôpital Privé des Côtes d'Armor respecte les principes de la charte de l'enfant hospitalisé.
Lors de votre admission, vous devez désigner « une personne de confiance » qui pourra vous assister tout au long de votre prise en charge. Cette désignation est faite par écrit et est cosignée par cette dernière. Elle est révocable à tout moment.
Cette personne sera aussi consultée au cas où il vous serait impossible de recevoir l’information nécessaire ou d’exprimer votre volonté et votre consentement aux actes médicaux. Son témoignage prévaut sur tout autre témoignage.
En savoir plus :
Désigner une personne de confiance
Télécharger le formulaire de désignation de la personne de confiance
Toute personne majeure peut rédiger ses directives anticipées. Ce sont des instructions écrites qui permettent d’exprimer « sa volonté relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’acte médicaux », « pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté ». Ces directives anticipées s’imposent au médecin et sont valables sans limite de temps, et révocables et modifiables à tout moment.
En savoir plus :
Rédiger des directives anticipées
Télécharger le formulaire pour rédiger des directives anticipées
Aucun geste médical ni chirurgical n'est totalement dépourvu de risques, même lorsque toutes les précautions sont prises. Du geste le plus anodin à la chirurgie la plus lourde, les décisions médicales sont toujours prises en mettant en balance les bénéfices escomptés, les risques encourus et les possibilités alternatives. Fournir une information claire, compréhensible, loyale sur ces bénéfices, risques et alternatives fait partie de la mission des médecins qui vont vous prendre en charge. Ces médecins vous engagent à demander les explications et éclaircissements dont vous avez besoin.
A tout moment au cours de votre hospitalisation, vous avez la possibilité de faire part de vos remarques au cadre du service. SI cette démarche ne vous apporte pas satisfaction, vous pouvez également demander à rencontrer la direction de l'établissement pour déposer votre plainte ou réclamation. Si vous estimez avoir subi un préjudice, vous pouvez saisir directement la "Commission des Usagers" (CDU) qui vous orientera et vous indiquera les voies de conciliation et de recours.
- Pour les contacter : contact.hpca@hospigrandouest.fr
Dans chaque établissement de santé, une commission des usagers a pour mission de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil et de la prise en charge des personnes malades et de leurs proches.
La commission des usagers participe à l’élaboration de la politique menée dans l’établissement en ce qui concerne l’accueil, la prise en charge, l’information et les droits des usagers, et est informée de l’ensemble des réclamations formées par les usagers de l’établissement ainsi que des suites qui leur sont données.
- Contacter les représentants de la Commission des Usagers de l’Hôpital Privé des Côtes d’Armor : representantsusagers.hpca@hospigrandouest.fr
- Déposer une plainte ou une réclamation : sec.direction.hpca@hospigrandouest.fr
En savoir plus :
Télécharger le document de présentation des représentants des usagers
Si vous n’êtes plus en mesure d’assurer la gestion de vos biens, il est nécessaire que vous soyez représenté(e) ou assisté(e) afin de sauvegarder vos intérêts, conformément à la loi du 3 janvier 1968 sur la protection des incapables majeurs. Dans ce cas, un juge des tutelles peut décider, sur la demande du médecin ou de votre famille, une mesure de protection. Il existe diverses formes de protection juridique (sauvegarde de justice, curatelle, tutelle) qui permettent de répondre à chaque
situation. Le juge des tutelles pourra nommer un gérant de tutelle qui agira sous son contrôle.
Hors urgence : En cas de refus d'autorisation des parents ou de l'impossibilité de recueillir leur consentement, il ne peut être procédé à aucune intervention chirurgicale. Toutefois, lorsque la santé ou l'intégrité corporelle du mineur risquent d'être compromises, le médecin responsable peut saisir le ministère public afin de provoquer les mesures d'assistance éducative lui permettant de donner les soins qui s'imposent.
En cas d'urgence : SI le redus des titulaires de l'autorité parentale compromet l'intégrité corporelle ou la vie du mineur, le directeur doit, sur avis du médecin, saisir le juge des enfants et /ou le procureur de la république en vue de la mise en place d'une mesure d'assistance éducative. Cependant, l’autorisation du juge ou du procureur n’est pas requise, le médecin prenant seul la décision des soins.
Faire don d’un de ses organes ou de certains tissus est un geste généreux et utile qui peut sauver la vie d’une autre personne.
La loi précise que « tout défunt est considéré comme donneur par défaut », sauf s’il a manifesté expressément son refus de son vivant.
Le prélèvement d’organes peut être pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement. Ce refus peut être exprimé principalement par l’inscription sur un registre national des refus, sur lequel il est possible de s’inscrire en ligne : www.registrenationaldesrefus.fr.
L’opposition de la famille ne pourra se faire qu’en tant que manifestation indirecte de la volonté du défunt, en présentant au médecin un témoignage écrit et identifiable (nom, adresse, date de naissance) préalablement rédigé par le défunt ou en rapportant un témoignage oral d’opposition, qu’ils devront alors retranscrire par écrit et signer.
Onze ans après la loi Leonetti, une nouvelle « loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » a été promulguée le 2 février 2016. Ce texte pose le principe selon lequel toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée, et amène davantage la personne malade en position de décideur chaque fois que possible. De ce fait, la loi accentue la prise en compte de la volonté de la personne en matière de refus de traitement, la portée des directives anticipées, et le rôle de la personne de confiance. De plus, elle introduit la possibilité de la sédation profonde et continue jusqu’au décès.